Tous nos vêtements sont confectionnés en Turquie, dans une usine situé à Istanbul. Au-delà du lien personnel que nous entretenons chez LEFTOVERS avec cette ville, voici pourquoi nous avons fait ce choix en cohérence avec notre démarche d’upcycling.
Des avantages environnementaux concrets
Produire en Turquie permet de réduire significativement l’empreinte carbone des vêtements, notamment pour les marques européennes. Grâce à sa proximité géographique avec l’Union européenne, les circuits logistiques sont raccourcis, limitant ainsi les émissions liées au transport, contrairement à des productions délocalisées en Asie du Sud-Est. La Turquie investit également depuis plusieurs années dans des technologies plus propres et plus efficientes dans le domaine textile : stations de traitement des eaux, normes de gestion des déchets, et les fabricants s'engagent sur la voix des certifications (comme GOTS pour le coton biologique ou Oeko-Tex pour les teintures non toxiques pour le corps et l'environnement).
Et pour LEFTOVERS? De plus, comme les tissus revalorisés sont déjà sur place, et toutes étapes de la production (découpe, broderie, confection) de nos vêtements sont réalisées dans la même usine, l'impact du transport est fortement réduit.
Une production plus éthique socialement
Contrairement aux clichés souvent associés à la production textile à bas coût, la Turquie dispose de normes sociales bien plus strictes que dans de nombreuses régions asiatiques. Le pays est signataire de plusieurs conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) et impose un salaire minimum légal, un âge minimum de travail, ainsi que des règles sur les heures de travail (40h/semaine). Pour donner un exemple, le salaire d'un couturier qualifié en Turquie est en moyenne de 750€, contre 140€ au Bangladesh.
De par la proximité géographique, il est également plus simple de visiter les usines, d’échanger directement avec les équipes et de créer des relations de confiance à long terme. Cette proximité humaine favorise des pratiques plus respectueuses tout au long de la chaîne de valeur.
Et pour LEFTOVERS? De plus, l'usine qui fabrique les vêtements LEFTOVERS est auditée annuellement et indépendamment par la société Intertek. L'audit réalisé est le SMETA développé par Sedex. Reconnu mondialement, cet audit permet d’évaluer les normes de travail, de santé et de sécurité, de performance environnementale et d’éthique.
Un savoir-faire reconnu et une qualité au rendez-vous
La Turquie est depuis des décennies un pôle textile majeur, reconnu pour la qualité de ses tissus et son expertise dans la confection grâce à des infrastructures modernes et à une main-d'œuvre hautement qualifiée. Les usines et ateliers turcs maîtrisent toutes les étapes de chaîne de fabrication (tricotage, teinture, ennoblissement, découpe, accessoires, marquages, confection…) et sont capables de produire à la fois des pièces de qualité en séries limitées.
Et pour LEFTOVERS? Cette flexibilité nous permet d'éviter les invendus dus à des minimums de production trop élevés, associée à une qualité conduisant à des produits plus durables, permet ainsi de réduire l'impact environnemental global des nos vêtements.
Pourquoi ne pas produire en France ?
Au moins pour deux raisons. Premièrement, le coût. En effet, produire des vêtements de cette complexité (patchwork avec de nombreux empiècements) requiert un temps de découpe et de confection plus long que pour des vêtements "standards". Aussi, si le coût de la main-d'oeuvre est parmi l'une des plus élevés parmi les pays producteurs de prêt-à-porter, il reste néanmoins plus bas qu'en France. Produits en France, nos vêtements coûteraient environ 3 fois plus cher. Fabriquer en Turquie relève ainsi d'un compromis entre acceptabilité des prix et responsabilité sociale.
Deuxièmement, afin de produire des vêtements grâce à l'upcycling, il nous faut aller là où sont les tissus à revalorisés (fins de rouleaux, chutes, stock dormants). Et la Turquie est un pays textile majeur dans lequel l'industrie de la mode délaisse ces matières. Récupérer ces tissus pour les envoyer dans un autre pays où les salaires sont plus élevés ne nous paraît pas être une bonne solution d'un point de vue environnemental. Cependant, nous sommes conscients qu'il ne s'agit pas d'une solution parfaite pour une mode totalement responsable, et nous essayons de trouver le compromis qui nous semble être le meilleur.